Nantes Renaissance propose un programme de conférences gratuites et accessible à tous, sans inscription préalable, à aux Archives départementales de Loire-Atlantique, 6 rue Bouillé à Nantes. Elles sont proposées de 18 h à 19h30. Il est recommandé de se présenter dès 17h45.
“Le plus extraordinaire des passages couverts” Bertrand Lemoine
Le passage Pommeraye, joyau emblématique de la ville de Nantes, a coûté sa fortune à Louis Pommeraye et semble même avoir entraîné sa mort prématurée. Pour les Nantais, il est un lieu à la fois familier et étrange où dragons et satyres côtoient allégories et angelots…
Après une première étude sur les origines familiales et la vie de Louis Pommeraye, Anne Leborgne a effectué un important travail de recherche afin de resituer le passage dans le contexte historique qui l’a vu surgir.
La presse, lors de son inauguration, le qualifia de temple industriel. Mais quelle était l’intention de ses concepteurs ? Nous le découvrirons à travers les cercles que fréquentaient Louis Pommeraye.
Au fil de notre parcours dans le passage, les photos réalisées par Jean-Pierre Masson, lauréat du concours 2024 de la Fédération Photographique de France, nous révéleront mille détails insoupçonnés.
“Souvenez-vous que pour faire quelque-chose de grand, il faut être passionné”.
Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon
Longtemps, on a pensé que la Nantes du XVIIIe siècle devait sa physionomie à la fortune des seuls négociants-armateurs et au commerce maritime. La réalité est beaucoup plus complexe. Les acteurs de la métamorphose de la cité ligérienne sont multiples et l’architecture privée nantaise diversifiée. Née de l’adaptation aux contraintes d’une ville en pleine expansion, cette architecture permet d’afficher la réussite de ses commanditaires tout en constituant un logement intime. Malgré sa richesse, cette architecture reste encore méconnue et cet ouvrage lui redonne une visibilité.
« Crébillonner », « Promenade du Jeudi-Saint », « Grands Magasins », « Graslinettes », « Timbromanie » … termes attachés à l’histoire du commerce nantais et décryptés grâce à la presse locale numérisée par les Archives Départementales et à l’iconographie variée diffusée entre 1850 et 1950.
Souvenirs pour certains, découvertes pour d’autres : la richesse du commerce nantais de cette période mérite bien d’être narrée.
De tous temps, l’un des soucis majeurs des bâtisseurs a été de prémunir leurs bâtiments contre les eaux de pluie et les dégâts que celles-ci peuvent occasionner sur les murs, sur les parements comme dans la maçonnerie interne.
L’un des remèdes à ce risque est depuis l’époque moderne de garnir les rives de toit d’accessoires destinés à drainer les écoulements d’eau pluviale jusque au sol sans ruisseler sur le mur. Autrefois en plomb, ces accessoires sont depuis longtemps en zinc. Mais le remède risque d’être pire que le mal. Et en plus, ces prothèses métalliques sont destructrices du bâti, violent celui-ci en perforant la modénature, et masquent les corniches qui sont des éléments essentiels de l’esthétique architecturale. Tout cela pour préserver nos murs ?