Nantes Renaissance propose un programme de conférences gratuites et accessible à tous, sans inscription préalable, à aux Archives départementales de Loire-Atlantique, 6 rue Bouillé à Nantes. Elles sont proposées de 18 h à 19h30.
Le 4 avril 1460, le pape Pie II donne une bulle instituant l’université de Bretagne, le 22 avril 1461, le Duc de Bretagne François II délivré la charte de fondation.
Nous étudierons la genèse de cet évènement politique religieux et culturel, l’implantation dans la capitale du duché, Nantes avec son collège de professeurs et ses étudiants, son histoire jusqu’à sa fin et tel le phénix sa renaissance à l’époque actuelle.
Longtemps, on a pensé que la Nantes du XVIIIe siècle devait sa physionomie à la fortune des seuls négociants-armateurs et au commerce maritime. La réalité est beaucoup plus complexe. Les acteurs de la métamorphose de la cité ligérienne sont multiples et l’architecture privée nantaise diversifiée. Née de l’adaptation aux contraintes d’une ville en pleine expansion, cette architecture permet d’afficher la réussite de ses commanditaires tout en constituant un logement intime. Malgré sa richesse, cette architecture reste encore méconnue et cet ouvrage lui redonne une visibilité.
Les vues d’optique, estampes gravées à l’eau forte puis colorées ont connu un gros succès au XVIIIe et au début du XIXe siècle.
L’utilisation d’un appareil d’optique appelé zograscope permets de mieux les visualiser.
Certaines d’entre elles sont de véritables œuvres d’art mais malheureusement souvent négligées par les musées.
Un lieu commun suggère que les anciennes bases protégées pour les submersibles allemands (U-Bunkers) auraient été abandonnées lors des libérations des villes portuaires avant d’être reconverties en points culturels centraux. Or, les composantes du Service historique de la Défense (SHD) et les archives départementales permettent d’entrevoir que les U-Bunkers n’ont pas été des édifices oubliés lors de la Reconstruction. Au contraire, alvéoles et arrière-boxes ont fait l’objet de diverses réutilisations, militaires et civiles. Les fonds contemporains des archives départementales de Loire-Atlantique éclairent justement sur les réutilisations industrialo-portuaires civiles de l’U-Bunker de Saint-Nazaire.
Après avoir servi comme poste aux vedettes de la Marine et chantier naval, la base des sous-marins devient à partir de 1948 un pôle industriel dédié au traitement des phosphates de l’entreprise Réno, au stockage de produits oléoprotéagineux de Soja-France – Cargill et de vins d’Afrique du Nord des Chais nazairiens. Certaines activités se maintiennent au moins jusqu’à la fin des années 1980 au sein de l’U-Bunker de Saint-Nazaire.
Au travers de documents conservés aux Archives départementales venez découvrir l’histoire post-Seconde Guerre mondiale de « la base » de Saint-Nazaire.